Comment Mandala Project mêle yoga, sonothérapie et reconnexion à la nature
Lorsque l’on participe à une retraite Mandala Project, on remarque rapidement qu’il ne s’agit pas uniquement de dérouler un tapis. Le yoga y est vécu comme un art de vivre qui dialogue avec la musique, la respiration et la nature. Mélanie Elbaz et son équipe ont imaginé un chemin basé sur trois piliers : mouvement conscient, sonothérapie et immersion dans l’environnement. Ensemble, ils créent une alchimie qui apaise le système nerveux et réveille la créativité.
Le yoga comme point d’ancrage
Chaque journée commence par une pratique posturale. Selon les besoins du groupe, nous alternons entre Hatha doux, Vinyasa énergisant ou Yin régénérant. L’objectif est d’équilibrer le corps physique, d’assouplir le mental et de préparer le terrain pour les explorations sensorielles qui suivent. Les séquences sont co-créées avec des professeurs invités : certains viennent d’Inde, d’autres d’Espagne, mais tous partagent une pédagogie ancrée dans la présence. Nous combinons les postures avec des pranayamas qui régulent l’énergie : Nadi Shodhana pour harmoniser, Bhastrika pour activer, Ujjayi pour apaiser.
Les bains sonores comme médecine vibratoire
Après le mouvement, place au son. Les bains sonores sont animés par des musiciens thérapeutes qui utilisent gongs planétaires, bols de cristal, tambours chamaniques et voix. Les participants s’allongent en savasana, enveloppés dans des couvertures. Les vibrations traversent le corps, invitant à un relâchement profond. Nous observons des effets tangibles : respiration plus lente, tension musculaire relâchée, émotions qui émergent puis se dissolvent. La sonothérapie agit comme un pont entre le conscient et l’inconscient. Elle libère des mémoires accumulées, souvent sans passer par les mots.
Pour amplifier l’impact, nous associons parfois le son à une intention collective. Lors d’un gong bath au Kerala, nous avons invité le groupe à visualiser un lotus s’ouvrant au niveau du cœur ; les retours ont été puissants. Certains ont senti des vagues de chaleur, d’autres ont vécu des souvenirs lumineux. C’est cette capacité du son à toucher l’individuel et le collectif qui nous fascine.
Se reconnecter à la nature
Le troisième pilier est la nature. À Ibiza comme au Kerala, chaque retraite comprend des moments dehors : méditation au lever du soleil, marche silencieuse dans la forêt, bain de mer ritualisé. Nous demandons au groupe d’observer le ciel, les arbres, les animaux. Non pas comme des décorations, mais comme des enseignants. Quand on ralentit suffisamment, la nature nous rappelle que tout est cycle. Cette prise de conscience dissout la pression de « bien faire » et invite à simplement être.
Nous organisons aussi des ateliers d’herboristerie, de cuisine sauvage ou de land art. Le but est de retrouver un lien tactile avec le vivant. Ramasser des fleurs pour créer un mandala sur le sable, préparer une tisane avec les herbes trouvées lors d’une balade… Ces gestes simples résonnent longtemps après la retraite.
Un triangle vertueux
Yoga, sonothérapie, nature : ce trio compose un canevas modulable. Certains jours, nous commençons par le son pour relâcher avant de bouger ; d’autres fois, nous finissons par une immersion en mer pour ancrer. Ce qui importe, c’est l’écoute du groupe. Mandala Project se veut organique, capable de s’ajuster. « Quand on écoute vraiment, on sait ce dont le groupe a besoin », résume Mélanie.
Pour prolonger l’expérience, nous offrons des playlists, des rituels sonores à refaire chez soi et des conseils pour créer un coin sacré à la maison. Il suffit parfois d’une bougie, d’un bol tibétain et de cinq minutes de respiration pour réveiller l’énergie ressentie en retraite.
Si vous cherchez une pratique qui englobe le corps, le cœur et l’âme, cette combinaison yoga + son + nature pourrait bien devenir votre nouvel essentiel. Mandala Project vous y attend les bras ouverts.